Les éleveurs de poulet annoncent leur faillite et accusent Akhennouch

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L’Association nationale des éleveurs de viande et l’Association marocaine des éleveurs de volaille, ont interpellé le Premier ministre Saad Eddine Otmani, d’intervenir pour leur éviter une faillite programmée.
Dans une missive, dont copie a été envoyée à « abc24.ma », les éleveurs de viande de poulet, victimes de « pratiques monopolistiques de propriétaires d’entreprises de production d’aliments pour animaux et d’incubateurs ».
Le même message souligne que « cette catégorie souffre de la non-application des lois et règlements régissant le secteur dans plusieurs domaines, en particulier ceux liés aux incubateurs ou à l’industrie de l’alimentation animale ».
La lettre a expliqué que la cause de cette faillite « est due au coût élevé de production du kilo de poulet qui dépasse les 11,50 dirhams, tandis que le prix de vente varie entre 9 et 10 dirhams ».
D’autre part, « la non-application du contenu de la loi 99/49, notamment en ce qui concerne le permis de pratiquer l’élevage de poulet, ainsi que les conditions de vente et de livraison des poussins d’un jour de par celles autorisées uniquement, conformément aux exigences de cette loi. »
L’Association nationale des éleveurs de poulet et l’Association marocaine des éleveurs de volailles ont déclaré que « ces violations et le silence du ministère ont encouragé les propriétaires d’incubateurs et les entreprises de production d’aliments à exercer clairement un monopole malsain en absence de tout contrôle du secteur ».
Les deux associations ont également expliqué qu’elles se sont adressées à plusieurs reprises au ministre de l’Agriculture, lui demandant « d’intervenir pour forcer tous les acteurs du secteur à respecter la loi, mais ce dernier ministère aurait ignoré leurs demandes et s’est rangé du côté des propriétaires d’entreprises et des incubateurs pour les encourager à continuer à pratiquer leur monopole en toute impunité » selon l’expression du communiqué.
Les deux associations demandent au chef de gouvernement d’intervenir pour sauver le secteur qui emploie plus de 500 000 personnes de manière directe et indirecte, en particulier dans les zones rurales, et assurent l’autosuffisance en viande blanche sur le marché national.

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