Alors que la faillite de la Samir n’est pas encore actée : l’Etat envisage déjà d’investir dans nouvelle raffinerie à Jorf Lasfar
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La « faillite » n’étant pas encore définitivement actée, et voilà que les autorités publiques envisagent l’option d’une nouvelle raffinerie qui serait basée à Jorf Lasfar, à 17 km d’El Jadida.
Ces propos ont été attribué par La Vie Eco au ministre de l’Energie et des mines, Abdelkader Aamara, le 26 novembre lors d’un dîner débat sur « les enjeux de la libéralisation » organisé par l’hebdomadaire économique La Vie Eco, détenu par Aziz Akhennouch, patron d’Afriquia, distributeur de produits pétroliers .
Il faut lire que le sauvetage de l’unique raffinerie du pays « n’est plus une option envisageable sur le plan politique et financier ». La Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir), « valorisée à 10 milliards de dirhams, tout actif confondu », a aujourd’hui des dettes culminant à « plus de 43 milliards de dirhams », a rappelé Amara, rapportent de La Vie Eco.
Et le ministre d’ajouter: « plutôt que d’injecter cette somme colossale dans le sauvetage d’une infrastructure dont la validité technique reste à prouver, l’Etat envisage une nouvelle installation dont la performance eserait hasardeuse ».
Alors que la Samir a stoppé ses activités de raffinage depuis bientôt 4 mois, cette option fait de plus en plus son chemin chez les autorités marocaines. Mais l’idée n’est pas nouvelle: elle avait déjà été évoquée au lendemain des deux incendies qui avaient causé d’importants dégâts sur le site de la raffinerie de Mohammedia, en 2002 puis en 2003.
« Une deuxième raffinerie n’a pas sa place dans le marché national et l’Etat ne pourra pas convaincre les investisseurs du secteur d’y participer.