Botola : Le Raja à la poursuite de son aura

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Le Raja de Casablanca ambitionne de relever le défi de glaner le maximum des sacres sur les trois tableaux encore possibles avec le championnat national, la ligue africaine des champions et la Coupe arabe Mohammed VI des clubs champions après avoir déjà liquéfié, à l’entame de la saison, ses chances en coupe du trône.
Les vert et blanc, sous la houlette du Français Patrice Carteron, n’ont, en effet, plus le droit à l’erreur après avoir placé la barre aussi haute et suite à leur élimination devant les leurs par la Renaissance Zmamra, nouveau venu chez l’élite, et la perte ainsi d’un quart de leurs objectifs.
Dirigeants, staff technique, joueurs et supporteurs sont conscients que plus ils empochent les cagnottes qui se profilent au bout des victoires et des trophées engrangés, plus vite sera tournée la page de l’endettement drastique accumulé au fil de saisons.
Dans ce registre, la ligue des champions, ascenseur vers le mondial des clubs, s’affiche en pôle position des priorités après une longue absence dans cette compétition continentale majeure des clubs, reconnait l’ex allier et canonnier du Raja Hicham Aboucherouane, nommé avec Talal Karkouri adjoints du coach en remplacement du démissionnaire Youssef Safri.
Son statut lui imposant de jouer sur tous les tableaux sans en minimiser aucun et avec, en plus, deux sacres continentaux (coupe de la Confédération et la Super coupe) en pleine crise financière la saison écoulée, le Raja ne peut baisser le plafond de ses ambitions, a assuré Hicham, meilleur buteur (7 réalisations) et finaliste malheureux de cette compétition en 2002 contre les Égyptiens du Zamalek.
Le dauphin de la dernière copie du championnat national, derrière son voisin le Wydad, se lance dans cette longue et épineuse quête avec une écurie modifiée à la suite du départ de deux pièces maitresses, le buteur des deux précédentes saisons Mohcine Iajour et le feu follet Zakaria Hadraf, partis exercer leur art sous d’autres cieux (Damac, Arabie-saoudite), et surtout en l’absence de son maestro Adelilah Hafidi, qui ne refoulera qu’en janvier les pelouses après la blessure contractée en finale de la super coupe ayant nécessité une opération chirurgicale l’ayant éloigné des stades depuis mars.
Pour combler ces départs, l’équipe s’est payée les services de joueurs expérimentés avec le retour au bercail de sa vedette Mohcine Moutouali après un passage de trois ans au Qatar, et d’Omar Arjoune, passé par toutes les catégories des vert et blanc avant d’aller acquérir plus de maturité à l’Ittihad de Tanger (IRT), ainsi que les arrivées du milieu de terrain international congolais Fabrice Ngoma de l’AS Vita Club, du défenseur central malien Salif Coulibaly, libre de tout contrat, et de l’international marocain Hamid Ahadad (Zamalek) sous forme de prêt.
La mission ne sera point aisée face à des rivaux et de solides prétendants aux gloires dans les différentes joutes (nationale, continentale et arabe). Mais, le staff technique du Raja ne cache pas sa confiance dans l’effectif qui compte des éléments bien rompus, admet Aboucherouane, seul marocain ayant disputé des finales de ligue de champions de deux continents avec celle asiatique en 2009 sous les couleurs d’Al Ittihad (Arabie-saoudite).
En prévision de ces challenges, le Raja a enclenché, le 8 juillet, ses préparatifs d’abord at home puis à Agadir avec un programme chargé de tests amicaux contre les espagnols de Leganes et du Real Betis et les marocains du Raja Béni Mellal, Youssoufia Berrechid et l’Olympique de Khouribga avant de jauger son niveau compétitif, au 1er tour de ligue africaine des champions, franchi sans encombres face aux gambiens de Brikama United (aller 3-3 et retour 4-0).

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