Contrôle médical : la CNOPS revoit son système de prise en charge

2 min read

La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) travaille sur la refonte de son système de contrôle médical. Ce chantier s’inscrit, expliquent les responsables de la caisse, dans le cadre de l’amélioration de la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), en particulier la maîtrise des coûts et la transparence des procédures. La CNOPS, qui a adopté, après s’être réunie avec les représentants des prestataires de soins, une batterie de mesures nouvelles, s’apprête à adresser un courrier informatif à ses partenaires, notamment les producteurs de soins, afin de leur présenter son nouveau dispositif de prise en charge.

Il importe de souligner que la caisse avait, et ceci à deux reprises, en 2009 et 2013, épinglé des fraudeurs et avait même soumis les dossiers à la justice. En septembre 2013, elle avait poursuivi en justice six cliniques dont quatre à Rabat, Casablanca et Khouribga pour falsification des prises en charge. Dans cette affaire, la fraude portait sur 149 dossiers. Après recoupement, il s’est avéré que les assurés n’avaient jamais bénéficié des soins objets des prises en charge. Et en 2009, les responsables de la CNOPS avaient tiré la sonnette d’alarme et saisi l’ANAM pour plus d’une centaine de cas de fraude.

700 000 prises en charge traitées en 2014

La correspondance de la caisse détaille les six nouvelles mesures simplifiant le mécanisme de la prise en charge en vue de faciliter aux bénéficiaires l’accès au tiers payant.
En premier lieu, il sera mis en place un nouveau service en ligne permettant aux producteurs de soins de suivre à distance et en toute sécurité le traitement de leurs dossiers de demande de prise en charge. Ils auront également accès à une base de données restreinte leur ouvrant la possibilité de vérifier l’éligibilité des bénéficiaires aux prestations AMO afin d’éviter les rejets de dossiers. Mieux encore, la CNOPS estime que la vérification de l’éligibilité supprimera le chèque de garantie actuellement exigé par les cliniques avant l’hospitalisation des patients.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.