Dakhla accueille un nouveau parc éolien
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C’est un projet imposant que Dakhla va abriter. Un parc éolien de 900 mégawatts (MW) sera construit dans la perle du Sud pour un montant total pouvant dépassant les 3 milliards de DH. L’investissement est financé par Brookstone partners, un fonds d’investissement américain, pour produire de l’énergie à usage personnel et à l’alimentation des technologies blockchain qui permettent le stockage et la transmission sécurisée d’informations ou de transactions. Les travaux de construction devront démarrer en 2019 avec pour objectif de lancer la première production début 2020.
Brookstone a fondé la société Soluna en début d’année afin de développer ce parc après avoir acquis les droits auprès de l’allemand Altus AG. La société est soutenue par Dwight L. Bush, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc. Dans une première étape, un montant de 100 millions de dollars sera débloqué pour réaliser une première phase du projet de 36 MW.
D’après le fonds américain, ce parc éolien permettra d’alimenter ses activités de minage de crypto-monnaie et de blokchain avec l’énergie qui sera générée. Le minage correspond à la validation d’une transaction réalisée en devise virtuelle. En effet, les énergies renouvelables sont devenues le moyen privilégié d’exploiter des monnaies numériques tel que Bitcoin, après que le coût de l’électricité ait augmenté l’année dernière. Soluna affirme que les prix de l’énergie qui représentent environ 40 % des coûts opérationnels de cryptage seront mieux maitrisés.
Techniquement, le choix est tombé sur un site éolien de classe I, ce qui signifie que la vitesse du vent atteint plus de 22 miles/ h, couvrant 37 000 acres dans le sud du Maroc. Soluna annonce qu’elle développera le site de Dakhla d’une manière modulaire appellée Pods. Chaque Pod comprend 12 MW de production d’énergie. Sachant que le parc peut acceuillir jusqu’à 75 Pods. Cependant, la première phase du projet sera limitée à 3 Pods, soit l’équivalent de 36 MW de production d’énergie et 18 MW d’installations informatiques.
Hajar Benezha