Face aux succès diplomatiques du Maroc, les ennemis ont conçu « une stratégie de désespoir »

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Devant les succès retentissants de la diplomatie marocaine, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ont conçu « une stratégie de désespoir » voire même, « suicidaire », a souligné le professeur des sciences politiques à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, Mohsine El Ahmadi.

Le front du Polisario s’est de plus en plus isolé sur la scène internationale et senti la fin éminente de ses thèses séparatistes devant les succès répétés de la diplomatie marocaine, a expliqué cet universitaire dans une déclaration à la MAP.

M. El Ahmadi a fait remarquer qu’en procédant au blocage de la circulation au passage de Guergarate reliant le Maroc et la Mauritanie, les séparatistes du polisario « ont voulu refaire parler du conflit au niveau international ».

« Faux calcul et mauvaise stratégie », a commenté cet universitaire, qui estime que « les miliciens du polisario et ceux qui les appuient n’ont absolument pas prévu la réaction de la communauté internationale et du Secrétaire Général des Nations-Unies qui ont pris conscience de la dangerosité de la situation dans cette région ».

Dans la foulée, il a mis en relief la manière avec laquelle le Maroc a su gérer, tant au niveau diplomatique que militaire, les agitations irresponsables des milices séparatistes déguisés en civils.

« La gestion de cette crise a montré à la communauté internationale le degré élevé de responsabilité et de retenue dont le Maroc n’a cessé de faire montre », a-t-il dit.

Armés de la légalité internationale (article 51 de la Charte des Nations-Unies relatif à la légitime défense), les vaillantes Forces Armées Royales sont intervenues, sur Hautes Instructions Royales, afin de sécuriser la zone obstruée par les milices séparatistes de manière pacifique et sans effusion de sang, preuve que le Maroc est plus concerné par la paix et la stabilité en Afrique du Nord que les ennemis de son intégrité territoriale », a expliqué cet universitaire. Cette opération si bien facile au niveau militaire mais compliquée au niveau du droit international a été gérée de « manière professionnelle » sous les yeux de la MINURSO et du Secrétariat Général des Nations Unies, a-t-il enchaîné.

« Tous les deux ont été informés de l’évolution de la situation depuis le début du blocage de la libre circulation des personnes et des biens qui a duré plus de trois semaines, jusqu’à ce que les FAR ont mené cette opération pour nettoyer la zone tampon de Guergarate, en conformité avec l’article 51 de la Charte des Nations Unies qui donne le droit au Maroc de recourir au principe de la légitime défense en cas de menace réelle et imminente de sa souveraineté », a relevé cet analyste.

Cette confrontation s’est soldée par la consolidation de la position du Maroc au niveau international et par la défaite honteuse des séparatistes, a-t-il souligné, rappelant en guise de conclusion, dans ce sens, les termes du Discours Royal dans lequel le Souverain a souligné que la vigilance est toujours de mise pour faire échouer les agissements des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.

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