Frappe aérienne au Yémen : La France appelle à une enquête «indépendante»
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La France a condamné, vendredi, la frappe meurtrière menée la veille au nord du Yémen, alors que les parties en présence, à l’image du secrétaire général de l’ONU, appellent à une enquête «indépendante» afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame.
Un communiqué publié par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, quelques heures avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, rappelle que la frappe aérienne a touché un bus à Saada, causant selon les sources médicales locales un nombre important de victimes et de blessés, dont de nombreux enfants.
Le communiqué souligne le soutien de la France à l’appel du secrétaire général des Nations unies à l’ouverture d’une enquête.
Il rappelle également la condamnation par Paris des attaques houthies contre le territoire saoudien, qui ont fait un mort et des blessés parmi les civils dans la nuit du 7 au 8 août, selon la Coalition.
La France appelle toutes les parties au strict respect du droit international humanitaire.
Soulignant l’urgence de mettre un terme au conflit au Yémen, elle exprime, par ailleurs, son plein soutien à «la volonté de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen de réunir les parties yéménites pour de nouvelles négociations à Genève le 6 septembre prochain afin de poser les fondations d’une solution politique». Elle invite également toutes les parties à coopérer pleinement à ce processus, conclut le communiqué.
La réaction de la France intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à se réunir à huis clos pour évoquer la situation au Yémen suite au raid aérien de jeudi.
Cette réunion se tiendra à la demande de la Bolivie, des Pays-Bas, du Pérou, de la Pologne et de la Suède, tous des membres non permanents du Conseil de sécurité.
« Ce qui est crucial maintenant, c’est d’avoir une enquête crédible et indépendante », a déclaré à la presse l’ambassadrice adjointe des Pays-Bas à l’ONU, Lise Gregoire-van Haaren, emboitant le pas au secrétaire général de l’ONU Antonio Gueterres qui, la veille, avait appelé également à une telle enquête.
Plus tôt vendredi, la coalition militaire sous commandement saoudien, qui intervient au Yémen contre les rebelles Houthis, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le raid.
La guerre au Yémen a fait plus de 10.000 morts depuis mars 2015 et provoqué « la pire crise humanitaire » au monde, selon l’ONU.
Un communiqué publié par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, quelques heures avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, rappelle que la frappe aérienne a touché un bus à Saada, causant selon les sources médicales locales un nombre important de victimes et de blessés, dont de nombreux enfants.
Le communiqué souligne le soutien de la France à l’appel du secrétaire général des Nations unies à l’ouverture d’une enquête.
Il rappelle également la condamnation par Paris des attaques houthies contre le territoire saoudien, qui ont fait un mort et des blessés parmi les civils dans la nuit du 7 au 8 août, selon la Coalition.
La France appelle toutes les parties au strict respect du droit international humanitaire.
Soulignant l’urgence de mettre un terme au conflit au Yémen, elle exprime, par ailleurs, son plein soutien à «la volonté de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen de réunir les parties yéménites pour de nouvelles négociations à Genève le 6 septembre prochain afin de poser les fondations d’une solution politique». Elle invite également toutes les parties à coopérer pleinement à ce processus, conclut le communiqué.
La réaction de la France intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à se réunir à huis clos pour évoquer la situation au Yémen suite au raid aérien de jeudi.
Cette réunion se tiendra à la demande de la Bolivie, des Pays-Bas, du Pérou, de la Pologne et de la Suède, tous des membres non permanents du Conseil de sécurité.
« Ce qui est crucial maintenant, c’est d’avoir une enquête crédible et indépendante », a déclaré à la presse l’ambassadrice adjointe des Pays-Bas à l’ONU, Lise Gregoire-van Haaren, emboitant le pas au secrétaire général de l’ONU Antonio Gueterres qui, la veille, avait appelé également à une telle enquête.
Plus tôt vendredi, la coalition militaire sous commandement saoudien, qui intervient au Yémen contre les rebelles Houthis, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le raid.
La guerre au Yémen a fait plus de 10.000 morts depuis mars 2015 et provoqué « la pire crise humanitaire » au monde, selon l’ONU.