L’accord libyen d’union sera paraphé à Skhirat le 16 décembre
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Le Maroc abritera, le 16 décembre à Skhirat, la signature de l’accord entre les représentants des parlements rivaux libyens pour la formation d’un gouvernement d’union pour sortir la Libye du conflit.
C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, indiquant que la signature de cet accord, parrainé par l’ONU, va permettre au pays maghrébin de « passer à la phase de la reconstruction et d’asseoir des institutions capables d’assurer la stabilité, mais également la cohésion nationale et la préservation de son unité ».Le ministre, qui prend part dimanche à la conférence internationale sur la Libye à Rome, a souligné à la MAP que le Maroc a joué un rôle « extrêmement important de facilitation et de rapprochement entre les parties libyennes », rappelant que le Royaume est « l’un des rares pays qui ont toujours fait confiance aux libyens », sachant qu’ils sont « capables de résoudre leurs différends et d’aboutir à une solution qui préserve l’unité de leur pays et leur avenir ». »Le rôle joué par le Maroc en vue de trouver une issue à la crise libyenne a été largement salué par la communauté internationale », a fait observer le ministre, en estimant que « le Royaume est également le pays qui a eu comme unique souci de faire aboutir le processus entre les parties libyennes pour préserver l’avenir de la Libye ». »La Libye est un pays frère avec lequel le Maroc a eu toujours des relations fortes et dès lors nous ne pouvons que nous réjouir que les libyens aient pu trouver auprès du Maroc et des Marocains soutien et solidarité », a-t-il poursuivi. Il a dans ce cadre assuré que le Maroc « a accompagné les libyens et continue de les accompagner dans la mise en place de leurs institutions et la préservation de l’unité de leur pays ».La Conférence internationale sur la Libye se tient à Rome en présence des chefs de la diplomatie de plusieurs pays, dont ceux américain et italien, John Kerry et Paolo Gentilini, ainsi que l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler.Y prennent aussi part des représentants des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Royaume-Uni, Chine et France), des pays européens et des pays de la région dont le Maroc, en plus de représentants d’organisations régionales, parmi elles la Ligue arabe et l’UE.