Le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan dévoile son jury

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Le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT) a dévoilé les membres qui composent les jurys de la 26è édition, qui se déroulera, en format digital, du 04 au 10 juin prochain.

« Des noms de renommée internationale, de formation diversifiée, reconnus pour leur grand apport au cinéma méditerranéen, composent les membres des trois jurys de la 26è édition du FCMT », indique un communiqué de la fondation du festival.

Le jury des longs métrages de fiction sera présidé par le réalisateur, scénariste et producteur franco-ivoirien, Jacques Trabi, qui est passé, subtilement, du domaine des mathématiques à celui du 7è art. Il sera entouré, pour assurer sa mission délicate, par Mabel Lozano, actrice et cinéaste espagnole, Mohamed Laroussi, marocain, et Mohamed El Baz, artiste-peintre marocain.

Quant au jury du film documentaire, il sera présidé par la réalisatrice, actrice et photographe française, Marion Stalens, qui a réalisé plusieurs documentaires pour les chaînes françaises et des expositions photographiques qui traitent des relations complexes entre les êtres humains. Elle sera accompagnée de Fanny Aubert Malaurie, conseillère cinéma au département cinéma à l’Institut français de Paris (France), d’Irit Neidhardt, productrice, distributrice et critique de cinéma (Mec film, Allemagne), de Hamid Benamra, réalisateur et critique de cinéma franco-algérien, et du tunisien Fathi Kharat, ancien secrétaire général de Festival de Carthage et ex-directeur du centre national du cinéma et de l’image en Tunisie, fait savoir la même source. La mission du président du jury de la critique « Mustapha Mesnaoui » est confiée à Nasri Hajjaj, réalisateur, écrivain et journaliste palestinien. Il sera assisté par Amal Al Ajmal, professeur des arts en Egypte, scénariste et critique de cinéma, de Laila Charadi, chercheur marocaine dans le domaine du cinéma, de Lourdes Palacios, présidente de l’association des écrivaines et écrivains cinématographiques espagnoles, et de Adil Semmar, directeur de la plateforme MaghrebArt.

Neuf longs métrages de fiction et 6 documentaires sont en lice dans le cadre de cette édition réduite et en mode digital.

Dans la catégorie des longs métrages, les films en lice sont « Stitches » (Šavovi) du réalisateur serbe, Miroslav Terzić, « Le père (Bashtata) », de Kristina Grozeva et Petar Valchanov (Bulgarie), « Les héros ne meurent jamais » de Aude Léa Rapin (France), « 1982 » de Oualid Mouaness (Liban), « Entre ciel et terre » de Najwa Najjar (Palestine), « Les épouvantails » de Nouri Bouzid (Tunisie), « Les femmes du pavillon J » de Mahamed Nadif (Maroc), « Zizotek » de Vardis Marinakis (Grèce), et « Steppe, Bozkir » de Ali Özel (Turquie).

Concernant la catégorie du documentaire, les films en compétition sont « A l’Aube de nos rêves » de Emna Mrabet (Tunisie), « Zumiriki » de Oskar Alegria (Espagne), « Mineurs » de Mortada Ouahib (France), « Avant le déclin du jour » de Ali Essafi (Maroc), « La reine Lear » (Queen Lear), de Kraliçe Learby et Pelin Esmer (Turquie), et « For Sama » de Waad al-Kateab (Syrie).

Quant à la programmation spéciale de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRECI), elle comprend les films marquants qui ont reçu le prix de la Fédération en 2019. Il s’agit des films « J’accuse » de Roman Polanski (France), « Lillian » de Andreas Horvath (Autriche) et « Les trois soeurs » de Emin Alper (Turquie).

La catégorie « Coup de coeur » du festival sera marquée par la projection des films « Le traitre » de Marco Bellocchio (Italie) et « Madre » de Rodrigo Sorogoyen (Espagne).

Au menu de cette édition figurent également un colloque sous le thème « cinéma et peinture, frontière ou prospérité? », une rencontre sur « comment les festivals pourraient-ils participer au retour du cinéma? », et une master class encadrée par le réalisateur marocain, Mohamed Chrif Tribak.

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