Le Polisario menace d’abattre des avions civils

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En menaçant de recourir à des missiles sol-air, qu’il a déployés à l’est du dispositif de sécurité dans le but d’abattre des avions civils, comme cela a été rapporté par les médias séparatistes, le “polisario” bascule dans la sphère des groupes terroristes tel que Daesh et Al-Qaeda, a déclaré, mercredi à l’ONU, l’Ambassadeur, représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale.
“Si le ‘polisario’ opère une telle mutation, il basculera d’un groupuscule séparatiste armé vers un groupe terroriste à l’instar de Daesh et Al-Qaeda”, a mis en garde l’Ambassadeur Hilale, qui donnait un point de presse, à l’issue de l’adoption de la résolution 2440 du Conseil de sécurité prorogeant de six mois le mandat de la MINURSO, jusqu’au 30 avril 2019.
Hilale a tenu à rappeler, dans ce contexte, que les attaques contre les civils sont formellement interdites par les lois et normes nationales et internationales même en temps de guerre, lesquelles attaques ne peuvent nullement être justifiées.
Il a souligné que le cas échéant “la responsabilité du ‘polisario’ sera entièrement engagée et il sera, alors, du ressort de la Cour pénale internationale de s’en saisir”.
“Si une telle éventualité venait à se produire, le Maroc saura alors ce qu’il a à faire”, a conclu M. Omar Hilale.
Le satellite “Mohammed VI-A” permet de traquer le « polisario »

L’ambassadeur a tenu à cet égard que le satellite marocain d’observation de la terre “Mohammed VI-A” permet de traquer les moindres mouvements du “polisario”, a déclaré Hilale, en se félicitant que le Royaume, sous le leadership du Souverain, “a eu la chance d’entrer dans une nouvelle ère et frontière des technologies de pointe”.
“Grâce à ce satellite, conçu à l’initiative de Sa Majesté le Roi, le Maroc s’est doté d’un instrument de surveillance qui nous permet de connaitre et de traquer les moindres mouvements et déplacements des séparatistes du ‘polisario’ et ce, chaque jour, chaque minute et chaque seconde”, a souligné Hilale.
Contrairement au passé, “nous sommes désormais en mesure de suivre les mouvements des séparatistes et nous en informons le Secrétariat des Nations Unies au fur et à mesure avec photos-satellite à l’appui”, a-t-il dit, ajoutant que “cela nous permet ainsi de mettre la pression sur les séparatistes du ‘polisario’ dont nous détectons et dénonçons les mouvements et les manœuvres”.

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