Les narco-terroristes polisariens orphelins de leur ami colombien Ernesto Baez

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Par Farid Mnebhi

Une bombe vient d’exploser en plein visage des séparatistes polisariens et de leurs soutiens algériens avec l’annonce de la mort du trafiquant de cocaïne Ivan Roberto Duque, dit Ernesto Baez, le 19 novembre 2019, connu pour être le chef politique de l’édifice central de Bolivar des Forces d’Autodéfense Unies de Colombie et ami des mercenaires narco-polisariens.

Ce sinistre chef de gang colombien entretenait des relations bien particulières avec les narco-polisariens et, bien entendu, les autorités algériennes, pour ce qui concerne le trafic de drogue dure en Afrique du Nord et de l’Ouest ainsi que dans la bande Sahélo-Saharienne.

Une affirmation corroborée par un de ses anciens proches collaborateurs après qu’il ait affirmé que ce sanguinaire Ernesto Baez était responsable de près de 1800 crimes de disparitions et de déplacements forcés, de torture et de financement illégale ayant fait près de 6100 victimes dans les départements de Colombie de Narino, Caqueta, Bolivar, Antioquia et Santander.

Ce même collaborateur et ancien chef du principal groupe paramilitaire dissous « Auto-défense Unies de Colombie (AUC) » a même confirmé qu’Ernesto Baez entretenait des relations directes et étroites avec les narco-polisariens qui s’activaient en Amérique Latine.

Des liaisons effrayantes du faite que celles-ci étaient focalisées sur le trafic de cocaïne entre l’Amérique Latine, la région sahélo-saharienne et l’Europe, générant plusieurs millions de dollars et dont également les groupes jihadistes islamistes présents en zone sahélo-saharienne avec l’appui des autorités algériennes.

Aussi, il devient clair que les narco-polisariens entretiennent des liens solides tant avec les barons de la drogue latino-américains qu’avec les organisations terroristes sévissant, avec la complicité avérée des autorités algériennes, le long de la frontière algérienne avec le Mali, le Niger, la Libye et la Mauritanie.

Pour exemple, l’avion calciné découvert en 2009 en plein désert malien et baptisé « Air cocaïne » par la presse malienne qui conduisit à l’arrestation de deux personnes, dont un dirigeant polisarien, faisant partie d’une filière qui avait fait atterrir cet avion chargé de cocaïne d’une valeur de plus de 300 millions d’Euros.

Il est acquis, aujourd’hui, que des groupes de militants djihadistes affiliés à Al-Qaïda (AQMI) ou à l’Etat Islamique (DAECH) et des cartels de drogue d’Amérique Latine se sont associés pour acheminer davantage de drogues, d’armes et d’êtres humains à travers la région sahélo-saharienne dont le polisario joue le rôle du parrain africain sous l’autorité des responsables algériens et en tirent, tous deux, des profits alléchants pour alimenter leurs comptes bancaires et s’acheter des biens immobiliers à l’étranger.

Avec ces déclarations tonitruantes, faites par un ancien proche du narco-trafiquant colombien que fut Ernesto Baez, il est évident que les dirigeants algériens et leurs sbires polisariens devront se trouver une nouvelle source d’argent pour s’enrichir et déstabiliser les pays limitrophes et surtout alimenter la jeunesse et la bourgeoisie algériennes devenues addictes à la cocaïne sans oublier au karkoubi, spécialité purement algérienne.

Nul ne peut donc ignorer que cette république fantoche qu’est la RASD est une pure création de Boumediene pour déstabiliser le Maroc et faire main basse sur l’Afrique de l’Ouest ainsi que la zone sahélo-saharienne. Une idéologie sournoise reprise par tous ses successeurs à la tête de l’Etat algérien, dont le dernier en lice n’est que Ahmed Gaïd Salah, lui-même assis confortablement sur un siège éjectable.

Qui a dit que les narco-dollars n’avaient pas d’odeur ? Certainement pas les responsables algériens et leur ramasse serviette polisariens !

 

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