Libye: une frégate française engagée au sein de la mission de l’UE

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epa07371756 The frigate F213 'Augsburg' (R) of the German Navy (Bundesmarine) returns from the EUNAVFOR MED (European Union Naval Force ? Mediterranean) Operation SOPHIA to its home port Wilhelmshaven, northern Germany, 15 February 2019. After five month in the Mediterranean Sea, the almost 30 years old vessel finishes its last official mission before being decommissioned in late 2019. EPA-EFE/FOCKE STRANGMANN

Une frégate anti-aérienne française a été engagée dans le cadre la mission navale de l’Union européenne (UE), lancée le 1er avril et chargée de contrôler le respect de l’embargo sur les armes pour la Libye, a annoncé jeudi l’état-major des Armées françaises.
« Depuis le lundi 4 mai 2020, la frégate anti-aérienne Jean Bart est engagée dans le cadre de l’opération de l’Union européenne EUNAVFOR MED IRINI », a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Le bâtiment français patrouillera en Méditerranée centrale, et contribuera, grâce à ses capacités de reconnaissance et de détection à prévenir les risques d’instabilité dans la région, en coopération avec les autres moyens engagés par les partenaires européens », a ajouté l’état-major français.
Ce soutien direct intervient après le déploiement de la frégate légère furtive Aconit, qui « poursuit désormais sa route en mer Méditerranée », précise-t-on de même source.
Lancée le 1er avril 2020, Irini, qui prend le relais de l’opération Sophia, a comme objectif principal de contribuer à l’application de la résolution de 2016 des Nations unies relative à l’embargo sur les armes à destination de la Libye, note l’état-major.
Ses moyens sont déployés dans la partie orientale de la Méditerranée afin de contrôler tous les navires soupçonnés de transporter des armes et des combattants à destination de la Libye.
Les combats enclenchés depuis plus d’un an en Libye après le début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA), ont fait des centaines de morts dans le pays.
Fin janvier à Berlin, les pays impliqués dans le conflit se sont engagés à respecter un embargo sur les armes et à soutenir un cessez-le-feu, mais les deux camps ont continué à être approvisionnés en armes et en mercenaires par leurs alliés, selon l’ONU.

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