L’OM battu par Leverkusen en amical, belle presation d’Ounahi et retour prometteur de Harit

L’Olympique de Marseille a été battu mercredi par le Bayer Leverkusen (1ère division allemande) 1-2 lors de son dernier match amical de pré-saison, malgré le soutien d’un Vélodrome à l’ambiance digne des soirées européennes.

Les deux Lions de l’Atlas, sociétéaires du club phocéen, Azzeddinz Ounahi et Amine Harit ont signé une belle treprise après leurs blessures. Un retour qui s’nnonce d’autant plus prometteurs que l’OM a signé plusieurs gros calibres cette saison et se projettent déjà dans le course pour le titre en Ligue1 et pourquoi pas un aventure européenne plus poussée. Dans un stade bouillant, Marcelino a d’emblée aligné pratiquement toutes ses nouvelles recrues qui se sont (inégalement) illustrées: Aubameyang et Ndiaye, sorti sur blessure en seconde période, sont restés discrets alors que Sarr et Kondogbia ont montré de belles choses.

Contre Levrkusen, les Marseillais n’ont pas du tout démérité, mais ont surtout monqué de réalisme devant le poteau.
Les Allemands ont marqué leurs deux buts suite à des erreurs de mains du portier marseillais Pau Lopez sur corners, ouvrant le score dès la 14e minute par l’entremise de Jonathan Tah puis juste avant la mi-temps (40e) par Nadiem Amiri. Les Marseillais y ont cru jusqu’au bout suite à la réduction du score de François Mughe (78e).
Cette défaite marseillaise ponctue une campagne de préparation mitigée dans les scores (deux victoires, contre Nîmes, National, et Waalwijk, 1ère division néerlandaise) pour deux défaites (Eupen, 1ère division belge et Leverkusen, 6e de Bundesliga l’an passé) mais prometteuse dans le jeu.
Les hommes de Marcelino devront rapidement rebondir et soigner leurs sautes de concentration avant leur déplacement crucial chez les Grecs du Panathinaïkos, dans une semaine lors du 3e tour qualificatif de la Ligue des champions, s’ils veulent encore rêver de C1, un objectif aussi important financièrement que sportivement.
Mais cette défaite sur le papier ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre tant les Phocéens ont plutôt maîtrisé leur sujet, se procurant davantage d’occasions et montrant une réelle complicité entre eux, mais péchant dans le dernier geste.
Il faut dire que les joueurs, surtout les « anciens », ont besoin de se réadapter à un système de jeu totalement différent de celui d’Igor Tudor, parti en fin de saison dernière, basé sur un pressing constant et des courses à haute intensité.
Désormais, terminée la défense à trois, place à un plus classique 4-4-2 où le jeu sur les côtés est beaucoup plus prononcé que l’ex-système axial du Croate.
Malgré une forte pression mise par les Marseillais dès l’entame du match, les Allemands ont ouvert le score contre le cours du jeu: sur un corner, Lopez, gêné par Kondogbia, a boxé le ballon directement sur Jonathan Tah au second poteau qui n’avait plus qu’à ajuster de la tête… dans le but laissé vide (14e).
Malgré des incursions marseillaises, d' »Aubame » de la tête (22e) ou sur une frappe lointaine d’Ounahi (31e), ce sont Allemands qui ont aggravé le score sur un corner direct d’Amiri (40e), Lopez, loin de sa ligne, ne pouvant que dégager la balle dans sa cage.
Ce dernier a quand même sauvé les siens du naufrage par deux belles claquettes successives suite à des frappes lointaines d’Amiri (44e) puis Granit Xhaka, arrivé cet été d’Arsenal (45e).
En seconde période, les Marseillais ont multiplié les assauts mais ont péché dans la finition: Sarr (46e), Kondogbia (53e), Aubameyang (53e), Ounahi (57e), Clauss (63e), Mbemba (65e) ont été trop tendres dans le dernier geste.
Jusqu’à la réduction du score du jeune François Mughe (78e) sur un centre ayant surpris toute la défense allemande au second poteau de Gueye (78e), pas suffisant pour retourner la situation, malgré un public debout.