L’Union de l’action féminine appelle à promouvoir et à garantir les droits économiques et sociaux des femmes sur la base de l’égalité
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L’Union de l’action féminine (UAF) a appelé, à l’issue du son 5-ème congrès tenu récemment à Rabat, à la promotion des droits économiques et sociaux des femmes et à la prise de toutes les mesures à même de les garantir sur la base de l’égalité, notamment dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi, du logement et de l’accès aux ressources.
L’UAF a appelé dans le communiqué final sanctionnant les travaux de ce congrès à la mise en œuvre démocratique de la Constitution qui a fixé le cadre normatif national de l’égalité, de la parité et de la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes dans les législations, les politiques, la prise d’initiatives et les mécanismes.
Le communiqué réclame également une révision profonde du projet de loi relatif à l’Autorité de parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination afin qu’elle soit en conformité avec les dispositions de la Constitution, des conventions internationales et des normes en vigueur, tout en promulguant une loi exhaustive pour faire face aux violences faites aux femmes, garantir leur protection et éviter toute impunité.
Il a souligné en outre l’importance d’une révision complète du système pénal afin qu’elle garantisse la justice aux femmes sur la base de l’égalité, de la non-discrimination et de la protection des droits et libertés publiques et individuelles fondamentales.
Par ailleurs, l’UAF a appelé à la poursuite de la réforme du Code la famille de manière à assurer l’égalité entre les genres et les droits humains et matériels des femmes et à mettre fin au mariage des mineures, tout en revendiquant l’élaboration d’une loi relative à la lutte contre le trafic d’êtres humains en particulier celui touchant les femmes et les enfants.
S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, l’UAF a dénoncé les manœuvres des ennemis de l’unité territoriale et exprimé son attachement au projet d’autonomie comme solution pacifique et juste à ce conflit artificiel, selon le communiqué.
L’UAF a invité dans ce cadre les responsables à placer les graves violations des droits humains dont sont victimes les séquestrées dans les camps de Tindouf au cœur de leur préoccupations et du dossier marocain en vue de dévoiler les politiques des ennemis du Maroc en matière de droits de l’Homme et d’œuvrer pour mettre un terme aux souffrances des femmes séquestrées et leur permettre de de regagner la mère patrie.