Mohammed VI propose à l’Algérie un dialogue « direct et franc »
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S.M le Roi Mohammed VI a appelé mardi l’Algérie à un dialogue « direct et franc » en proposant la création d’un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » pour « dépasser les différends » entre les deux voisins. Dans un discours télévisé, le Souverain a longuement évoqué les relations entre Rabat et Alger qui « échappent à la normalité, créant, de fait, une situation inacceptable ».La frontière entre les deux pays voisins est fermée depuis 1994, et la dernière rencontre entre les chefs d’Etat remonte à 2005. « Depuis mon accession au trône, j’ai appelé avec sincérité et bonne foi à l’ouverture des frontières (…), à la normalisation des relations maroco-algériennes », a insisté Mohammed VI.
Pour avancer, le Souverain a proposé un nouveau « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » en précisant que « le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature (étaient) à convenir d’un commun accord ».
« Le Maroc est ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie » pour asseoir les relations entre les deux pays « sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage », a-t-il ajouté.
Ce mécanisme permettrait de discuter « sans tabou » de toutes les questions bilatérales en suspens et de « mettre tous les griefs sur la table » : la drogue, la contrebande, la question du Sahara occidental, les faits historiques non clarifiés, les conventions non respectées, a détaillé à l’AFP un haut responsable gouvernemental qui a requis l’anonymat.
Le mécanisme permettrait aussi d’identifier les projets de coopération bilatérale « dans des domaines clefs comme la sécurité » et de coordonner les actions sur les questions plus globales comme la migration et le terrorisme, selon la même source.
« On espère que l’Algérie répondra positivement pour déjouer le pronostics qui nous décrivent comme une région condamnée à la division », a insisté le haut responsable gouvernemental, en soulignant que « d’autres pays ont pu surmonter les difficultés en tablant sur le dialogue et en pariant sur un avenir commun ».
Ce discours Royal à l’occasion du 43e anniversaire de la Marche verte, coïncide également avec le 60e anniversaire de la conférence de Tanger – qui avait vu les mouvements de libération du Maroc, d’Algérie et de Tunisie se prononcer pour l’unité du Maghreb.
Pour avancer, le Souverain a proposé un nouveau « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » en précisant que « le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature (étaient) à convenir d’un commun accord ».
« Le Maroc est ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie » pour asseoir les relations entre les deux pays « sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage », a-t-il ajouté.
Ce mécanisme permettrait de discuter « sans tabou » de toutes les questions bilatérales en suspens et de « mettre tous les griefs sur la table » : la drogue, la contrebande, la question du Sahara occidental, les faits historiques non clarifiés, les conventions non respectées, a détaillé à l’AFP un haut responsable gouvernemental qui a requis l’anonymat.
Le mécanisme permettrait aussi d’identifier les projets de coopération bilatérale « dans des domaines clefs comme la sécurité » et de coordonner les actions sur les questions plus globales comme la migration et le terrorisme, selon la même source.
« On espère que l’Algérie répondra positivement pour déjouer le pronostics qui nous décrivent comme une région condamnée à la division », a insisté le haut responsable gouvernemental, en soulignant que « d’autres pays ont pu surmonter les difficultés en tablant sur le dialogue et en pariant sur un avenir commun ».
Ce discours Royal à l’occasion du 43e anniversaire de la Marche verte, coïncide également avec le 60e anniversaire de la conférence de Tanger – qui avait vu les mouvements de libération du Maroc, d’Algérie et de Tunisie se prononcer pour l’unité du Maghreb.
Devant la situation de blocage qui plombe le Maghreb arabe, Mohammed VI a proposé, dans son discours à l’occasion du 43ème anniversaire de la Marche Verte, la création d’un mécanisme politique de dialogue et de concertation entre le Maroc et l’Algérie.
Ce mécanisme opérationnel est de nature à permettre aux deux pays de mettre sur la table tous les différends conjoncturels qui entravent le développement des relations bilatérales.
Le mode de fonctionnement de ce mécanisme proposé par le Souverain, le niveau de représentation de chaque pays, le format et la nature de cette structure sont des questions qui seront définies d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l’aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives.
Sa Majesté le Roi a assigné à ce mécanisme trois mandats clairs. D’abord, offrir le cadre idoine pour discuter de manière franche et responsable de toutes les questions de divergence entre les deux pays. En vertu de ce mandat, le mécanisme devra s’engager à examiner toutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi, sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert.
Il doit être aussi le cadre de coopération qui permettrait d’identifier les projets communs et les moyens de les mettre à exécution. Ce mécanisme servira aussi de cadre de concertation sur les questions aussi bilatérales que multilatérales, à l’image de la lutte contre le terrorisme et la migration.
La proposition royale est le prolongement d’une ambition proclamée il y a plus de 60 ans par la génération de la Libération et de l’Indépendance pour un Maghreb uni, à l’occasion de la Conférence de Tanger.
Le Souverain a rappelé dans ce contexte les relations solides développées pendant la guerre des indépendances entre le Trône marocain et la Résistance algérienne, relation bâtie sur une conscience forte quant à la nécessité d’une action politique maghrébine commune.
Au-delà de cet aspect historique évident et archi-connu dans les relations entre les deux pays, le Souverain a mis le doigt sur l’impératif pour Rabat et Alger d’agir main dans la main en vue de relever efficacement les défis régionaux et internationaux, particulièrement en termes de lutte anti-terroriste et de coordination face à la problématique migratoire.
C’est avec « clarté et en toute responsabilité » que le Souverain déclare la disposition du Maroc à s’engager dans un dialogue direct et franc avec l’Algérie afin de mettre fin aux écueils qui freinent l’avancée des pays du Maghreb arabe vers des horizons plus prospères et moins conflictuels.
L’initiative de SM le Roi en direction de l’Algérie est animée par l’estime et l’affection que portent tous les Marocains à ce pays et à son peuple. Elle est aussi mue par la volonté d’asseoir les relations bilatérales sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage.
Le cap qui sous-tend l’initiative royale est le reflet de l’idée fédératrice d’un Maghreb arabe possible dont ont rêvé des générations entières de Maghrébins sous la colonisation et après l’indépendance.
Cet appel de cœur, sincère et sans équivoque lancé en direction de l’Algérie fait écho à l’engagement royal volontariste à œuvrer de concert avec ce pays voisin pour l’épanouissement des peuples de la région.
L’invite royale restera à l’évidence un acte historique, prononcé par un leader à l’écoute des peuples de la région dans leurs aspirations légitimes et des jeunes générations en particulier.
Bloquées depuis 2012, des négociations directes impliquant toutes les parties prenantes à ce dossier, à Savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc et le front séparatiste du polisario, doivent débuter les 5 et 6 décembre à Genève sous l’égide des Nations Unies.
Cependant, la proposition marocaine à l’Algérie « n’a rien de tactique : c’est une vraie main tendue qui n’émane pas d’une faiblesse mais d’une prise de conscience de la réalité », a assuré le haut responsable gouvernemental à l’AFP.
Ce mécanisme opérationnel est de nature à permettre aux deux pays de mettre sur la table tous les différends conjoncturels qui entravent le développement des relations bilatérales.
Le mode de fonctionnement de ce mécanisme proposé par le Souverain, le niveau de représentation de chaque pays, le format et la nature de cette structure sont des questions qui seront définies d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l’aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives.
Sa Majesté le Roi a assigné à ce mécanisme trois mandats clairs. D’abord, offrir le cadre idoine pour discuter de manière franche et responsable de toutes les questions de divergence entre les deux pays. En vertu de ce mandat, le mécanisme devra s’engager à examiner toutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi, sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert.
Il doit être aussi le cadre de coopération qui permettrait d’identifier les projets communs et les moyens de les mettre à exécution. Ce mécanisme servira aussi de cadre de concertation sur les questions aussi bilatérales que multilatérales, à l’image de la lutte contre le terrorisme et la migration.
La proposition royale est le prolongement d’une ambition proclamée il y a plus de 60 ans par la génération de la Libération et de l’Indépendance pour un Maghreb uni, à l’occasion de la Conférence de Tanger.
Le Souverain a rappelé dans ce contexte les relations solides développées pendant la guerre des indépendances entre le Trône marocain et la Résistance algérienne, relation bâtie sur une conscience forte quant à la nécessité d’une action politique maghrébine commune.
Au-delà de cet aspect historique évident et archi-connu dans les relations entre les deux pays, le Souverain a mis le doigt sur l’impératif pour Rabat et Alger d’agir main dans la main en vue de relever efficacement les défis régionaux et internationaux, particulièrement en termes de lutte anti-terroriste et de coordination face à la problématique migratoire.
C’est avec « clarté et en toute responsabilité » que le Souverain déclare la disposition du Maroc à s’engager dans un dialogue direct et franc avec l’Algérie afin de mettre fin aux écueils qui freinent l’avancée des pays du Maghreb arabe vers des horizons plus prospères et moins conflictuels.
L’initiative de SM le Roi en direction de l’Algérie est animée par l’estime et l’affection que portent tous les Marocains à ce pays et à son peuple. Elle est aussi mue par la volonté d’asseoir les relations bilatérales sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage.
Le cap qui sous-tend l’initiative royale est le reflet de l’idée fédératrice d’un Maghreb arabe possible dont ont rêvé des générations entières de Maghrébins sous la colonisation et après l’indépendance.
Cet appel de cœur, sincère et sans équivoque lancé en direction de l’Algérie fait écho à l’engagement royal volontariste à œuvrer de concert avec ce pays voisin pour l’épanouissement des peuples de la région.
L’invite royale restera à l’évidence un acte historique, prononcé par un leader à l’écoute des peuples de la région dans leurs aspirations légitimes et des jeunes générations en particulier.
Bloquées depuis 2012, des négociations directes impliquant toutes les parties prenantes à ce dossier, à Savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc et le front séparatiste du polisario, doivent débuter les 5 et 6 décembre à Genève sous l’égide des Nations Unies.
Cependant, la proposition marocaine à l’Algérie « n’a rien de tactique : c’est une vraie main tendue qui n’émane pas d’une faiblesse mais d’une prise de conscience de la réalité », a assuré le haut responsable gouvernemental à l’AFP.