Rapprochement Vivendi-Lagardère : Bruxelles se donne jusqu’au 30 novembre
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La Commission européenne, chargée de protéger la concurrence dans l’UE, s’est donnée jusqu’au 30 novembre pour examiner le rapprochement du géant des médias français Vivendi avec le groupe Lagardère, a-t-elle indiqué mardi sur son site internet.
D’ici à cette date, elle devra soit rendre son avis positif ou négatif sur cette opération, soit décider de lancer une enquête approfondie. La notification à Bruxelles « marque une étape importante dans notre objectif de créer un acteur mondial de l’édition », a estimé Arnaud de Puyfontaine, le président du directoire de Vivendi, cité dans le communiqué du groupe.
« Dans le même temps, nous souhaitons assurer la pérennité et l’intégrité d’Editis sans bousculer les équilibres concurrentiels du marché de l’édition français », a-t-il ajouté.
Pour mettre la main sur le groupe Lagardère et le leader français de l’édition Hachette, Vivendi s’est dit prêt en juillet à céder entièrement sa filiale Editis, numéro deux du secteur, renonçant de fait à un mariage très controversé.
Ce projet de cession se ferait en distribuant les actions d’Editis aux actionnaires de Vivendi, et en introduisant dans le même temps la société en Bourse à Paris.
Le groupe Bolloré, actionnaire de référence de Vivendi, devrait pour ça céder l’ensemble des actions Editis reçues, afin d’éviter d’être accusé de garder le contrôle effectif sur les deux groupes.